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le premier texte d'un triptyque sur mes origines nordiques
un texte à la recherche d’une musique
DUCASSE
Voici que les frites dépassent
De leur cornet de ducasse
Et sur les chevaux de bois
Quelques rires volent en éclats
Une guitare électrique
Se joue d’un air nostalgique
Sur la vision du passé
De ce coron tourmenté
La moustache du garde-barrière
Raconte ses petites misères
Et prend avec l’apéro
Des cartons pour le loto
La fin de la semaine
On oublie en famille
La fosse et ses déveines
Sous les néons qui brillent
La fin de la semaine
On oublie en famille
La fosse et ses déveines
Sous les néons qui brillent
Loin des cheminées d’usines
Des chevalets de la mine
Certains rêvent à cœur perdu
Niant leur vie sans issue
Des tablées chantent à tue-tête
Tout près d’un jeu de fléchettes
Les p’tits oublient le charbon
Sous les guimauves et les flonflons
Dans les auto-tamponneuses
Et les relents de la Gueuze
Laurette contre son béguin
Vit sa vie comme un festin
La fin de la semaine
On oublie en famille
La fosse et ses déveines
Sous les néons qui brillent
La fin de la semaine
On oublie en famille
La fosse et ses déveines
Sous les néons qui brillent
( pont musical )
Doucement le soir se plisse
Et l’accordéon se glisse
Le long des lumières bleues
D’un bal pour les amoureux
La fin de la semaine
On oublie en famille
La fosse et ses déveines
Sous les néons qui brillent
Bernard PICHARDIE
texte déposépour découvrir les deux autres textes :
TERRIL EN LA DEMEURE
FEMME DE MINEUR
et une nouvelle :
LA MINE BUISSONNIÈRE
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un texte à la recherche d'une musique
TERRIL EN LA DEMEURE
Y a-t-il terril en la demeure
Quand t’as les pieds sur le charbon
En attendant que sonne l’heure
Du retour du mineur de fond
Il revient à votre tanière
Entre la brume et le houblon
Les yeux trop collés de poussière
S’entrouvrent devant ton corps rond
Et quand il s’assied à sa place
Il a pour tes enfants mignons
De ces souvenirs de ducasse
D’école trempés dans l’amidon
Femme de mineur c’est pas de la tarte
Pour adoucir toutes tes aigreurs
Les idées noires tu les écartes
À la cassonade et au beurre
Aujourd’hui c’est le jour de fête
Entre la wassingue et le tison
Sa quinzaine devant tes mirettes
Fait s’envoler le coup de bourdon
Tu prends le pâté d’alouette
Qu’il rapporte toujours du fond
Cette tartine dans sa musette
Fait le délice des polissons
Il te raconte tous les griefs
Qu’il a avec le chef-porion
Un vrai connard qui s’appelle Jef
Un drôle de salaud un démon
Femme de mineur c’est pas la joie
Pour adoucir cette grisaille
Qui te gangrène bien des fois
Plusieurs bistoules t’encanaillent
Y a-t-il terril en la demeure
Quand tu franchis ton paillasson
Tu penses loin de ton mineur
À tes racines près des chicons
Y a-t-il terril en la demeure
Quand t’as les pieds sur le charbon
En attendant que sonne l’heure
Du retour du mineur de fond
Ton homme pense à son copain
Qui est resté sur le carreau
Son enterrement est pour demain
Ils ont congé les galibots
Il n’a pas eu de veine l’ami
La mort était sous les gaillettes
Il n’amuse plus la galerie
De ses histoires de Cafougnette
Femme de mineur c’est pas banal
Pour adoucir toutes tes rancœurs
Tu t’évades le long du canal
Rêvant à une histoire de cœur
En regardant son verre de bière
Un peu livide devant sa mousse
Ton mari pense au cimetière
Et te communique sa frousse
Avec sa mine de déterré
Lentement il touche le fond
Il a du gris dans les pensées
Et des traces dans ses poumons
T’as du grisou dans la cervelle
Et ça ne tourne plus très rond
En reprisant toutes ses flanelles
Tu files du mauvais coton
Femme de mineur tu as la rage
Du linge bouillant dans le chaudron
La silicose fait des ravages
Aux alentours dans les corons
Y a-t-il terril en la demeure
Quand tu franchis ton paillasson
Tu penses loin de ton mineur
À tes racines près des chicons
Bernard PICHARDIE
texte déposéj’ai vécu jusqu’à 21 ans dans le Pas-de-Calais, à Sallaumines, à côté de Lens…
j’ai essayé d’imaginer la vie d’une famille à une époque que je n’ai pas connue
ducasse : fête foraine
wassingue : serpillière
chef-porion : responsable dans la fosse, sous les ordres de l’ingénieur
bistoule : gnole ou rhum mis dans la tasse de café
chicon : endive
carreau : partie de la fosse qui se trouve en surface au jour
galibot : jeune garçon employé dans les mines
gaillette : bloc de charbon
pour la suite :
http://chantsongs2.eklablog.com/femme-de-mineur-a124778894
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le texte "TERRIL EN LA DEMEURE étant trop long
je l'ai divisé en 2 pour faire 2 textes de chansons
pour lire la première partie
http://chantsongs2.eklablog.com/terril-en-la-demeure-a124798306
voici la deuxième partie
un texte à la recherche d’une musique
FEMME DE MINEUR
(Terril en la demeure II)
Y a-t-il terril en la demeure
Quand t’as les pieds sur le charbon
En attendant que sonne l’heure
Du retour du mineur de fond
Y a-t-il terril en la demeure
Quand tu franchis ton paillasson
Tu penses loin de ton mineur
À tes racin’ près des chicons
Ton homme pense à son copain
Qui est resté sur le carreau
Son enterrement est pour demain
Ils ont congé les galibots
Il n’a pas eu de veine l’ami
La mort était sous les gaillettes
Il n’amuse plus la galerie
De ses histoires de Cafougnette
Femme de mineur c’est pas banal
Pour adoucir toutes tes rancœurs
Tu t’évades le long du canal
Rêvant à une histoire de cœur
En regardant son verre de bière
Un peu livide devant sa mousse
Ton mari pense au cimetière
Et te communique sa frousse
Avec sa mine de déterré
Lentement il touche le fond
Il a du gris dans les pensées
Et des traces dans ses poumons
T’as du grisou dans la cervelle
Et ça ne tourne plus très rond
En reprisant toutes ses flanelles
Tu files du mauvais coton
Femme de mineur tu as la rage
Du linge bouillant dans le chaudron
La silicose fait des ravages
Aux alentours dans les corons
( pont musical )
Y a-t-il terril en la demeure
Quand tu franchis ton paillasson
Tu penses loin de ton mineur
À tes racin’ près des chicons
Y a-t-il terril en la demeure
Quand t’as les pieds sur le charbon
En attendant que sonne l’heure
Du retour du mineur de fond
Bernard PICHARDIE
texte déposé
C'est la fosse Delloye à Lewarde, près de Douai, qui fut choisie en 1973 en raison du charme du lieu, de sa situation proche du réseau autoroutier, de sa position au cœur du bassin minier.
Cette fosse avait en effet fonctionné de 1931 à 1971, en période de bataille du charbon et employait en moyenne 1000 mineurs. Dès lors, matériels et documents affluèrent des autres fosses du bassin minier vers la fosse Delloye, au fur et à mesure de leur fermeture.
C'est en 1982 que fut créée l'association du Centre Historique Minier à l'instigation des Houillères du Bassin du Nord/Pas-de-Calais, avec la participation du Ministère de la Culture, du Conseil Régional du Nord/Pas-de-Calais et du Conseil Général du Nord pour une ouverture au public en 1984.
Aujourd'hui, le Centre Historique Minier, véritable conservatoire de la mémoire de la mine dans le Nord/Pas-de-Calais, regroupe 7 000 m² de bâtiments industriels et de superstructures sur un site de 8 ha.
C'est le plus grand musée de la mine en France et le musée de site le plus fréquenté de la région Nord/Pas-de-Calais. Il a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs.
Pour lire la suite
http://www.chm-lewarde.com
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pendant les vacances en Dordogne
en voyant des vaches dans le champ en face de la maison
je me mis à écrire un petit délireun texte pour enfants (de tous âges !) à la recherche d'une musique
LES VACHES
Les vaches broutent
Les vaches proutent
Dans les prairies
Elles se font des vacheries
Allez les vaches
Allez les vaches allez
Meuh meuh meuh meuh
Meuh meuh meuh meuh
Sur les chemins
De nos montagnes
Dans tous les coins
Les sentiers de nos campagnes
Tranquillement
Elles déposent
En rigolant
Des bouses qui indisposent
Les passants
Les vaches broutent
Les vaches proutent
Dans les prairies
Elles se font des vacheries
Allez les vaches
Allez les vaches allez
Meuh meuh meuh meuh
Meuh meuh meuh meuh
Elles ruminent
Loin des starlettes
N’ont pas la mine
Ni la taille des majorettes
Pour la tétée
Avec fringale
Et volupté
Les jolis veaux se régalent
De leur lait
Les vaches broutent
Les vaches proutent
Dans les prairies
Elles se font des vacheries
Allez les vaches
Allez les vaches allez
Meuh meuh meuh meuh
Meuh meuh meuh meuh
(pont musical)
Les vaches paissent
Dans les herbages
Souvent elles pissent
Parfois elles glissent
Tombent sur leurs fesses
Leurs mamelles sont des airbags
… Même pas mal !
Les vaches broutent
Les vaches proutent
Dans les prairies
Elles se font des vacheries
Allez les vaches
Allez les vaches allez
Meuh meuh meuh meuh
Meuh meuh meuh meuh
... ... ... ... ... ...
Bernard PICHARDIE
texte déposé (dans l'herbe ! ! !)
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un texte à la recherche d’une musique
MA CHÉRIE NOIRE
Policière de mon cœur
Tu es ma chérie noire
Tu viens comme un voleur
Me surprendre ce soir
Quand tu me sors tes armes
Tu enlèves tes fringues
Et tu me fais du charme
Alors je sors mon flingue
Si parfois tu m’évinces
Dans ton imper qui flotte
Je te dis que j’en pince
Pour tes petites menottes
Je suis sur le qui vive
Tu me suis tu me traques
Tu joues les détectives
Je brandis ma matraque
Policière de mon cœur
Tu es ma chérie noire
Tu viens pour ton bonheur
Virer tes idées noires
Je n’ai pas d’alibi
Tu te précipites sur moi
Tu enlèves tes habits
Tu me fais ton cinéma
Tu me prends en filature
Je marche sur des œufs
Alors tu me tortures
Et je passe aux aveux
(pont musical)
T’as des indicateurs
Dans notre vie privée
Dessous ton projecteur
Je t’attaque à main armée
Policière de mon cœur
Tu es ma chérie noire
Tu viens comme un braqueur
Rentrer dans mon polar
Policière de mon cœur
Tu es ma chérie noire
Policière de mon cœur
Tu es ma chérie noire
Bernard PICHARDIE
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un texte à la recherche d’une musique
LETTRE D’AMOUR
Cette lettre d’amour
Quelques mots doux
Sur le papier
Aux alentours
De mes secrets
Une lettre d’amour
Un désir fou
Enrubanné
Dans le velours
De mes pensées
Et le facteur
Mon messager
Du côté cœur
Va transporter
Ce p’tit bonheur
Pour mon aimée
( pont musical )
Cette lettre d’amour
Est je l’avoue
Un peu timbrée
J’ai le cœur lourd
Papier glacé
Une lettre d’amour
Par un coucou
Un peu sonné
Sans le retour
De son aimée
Car le facteur
Ce gars charmant
Au charme fou
Ira courant
Vers mon amour
Oui le facteur
Aux yeux si doux
Est son amant
Depuis le jour
Où j’ai laissé
Depuis le jour
Où j’ai laissé
Une lettre d’amour
Sur le côté
Une lettre d’amour
Sur le côté
Une lettre d’amour
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un texte à la recherche d’une musique
LE CŒUR SUR LA MAIN
Elle avait le cœur
Sur la main
Moi j’avais ma main
Sur son cul
En étudiant son Q.I.
Elle me proposait
Ses bêtises de Cambrai
Quand nous échangions
Nos fadaises d’Étretat
Je lui débitais
Mes envies de Béziers
Et cette Vénus
M’a mis l’eau à la bouche
Avec mon savon
Je lui frottais les bras
Près du cumulus
On jouait sous la douche
Elle avait le cœur
Sur la main
Je posais ma main
Sur son cou
Je voulais en tirer un
J’étais chaud lapin
Et mon sourire au lièvre
Ornait de frissons
La trace de ses vaccins
Tandis que fusaient
Mes paroles trop mièvres
Elle me racontait
Qu’elle n’avait pas de peau
En écrasant l’anse
D’un sac de chez Herpès
Et moi je suivais
Monaco contre Lens
Elle avait le cœur
Sur la main
Moi j’avais ma main
Sur son cul
En étudiant son Q.I.
Elle avait le cœur
Sur la main
Moi j’avais ma main
Sur son cou
Je voulais en tirer un
(pont musical)
Mais un jour elle s’est tirée
Un jour que c’était la nuit
Avec un garde des sceaux
Qui l’avait prise d’assaut
Pendant que j’étais parti
Tirer sa meilleure amie
Elle avait le cœur
Sur la main
Moi j’avais ma main
Sur son cul …
Mais notre histoire est finie
Bernard PICHARDIE
texte déposé
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Un texte à la recherche d’une musique
SOUVENIRS D’ENFRANCE
Des musiques dans la tête
Mes souvenirs d’enfrance
Tout près du formica
Tatoués sur mon cœur
Qui bat qui bat qui bat
J'y pense encore
Mon corps était en fête
Entre rock et romance
Les chansons m’enchantaient
De leurs petits bonheurs
Collé collé collé
Au transistor
Johnny
Joe Dassin
Eddy Mitchell
Christophe
Barbara
Jacques Dutronc
Des airs sur ma planète
Mes souvenirs d’enfrance
Dans les feux de mes joies
De ma vie en couleurs
Qui va qui va qui va
Sur mes amours
Ma vie était en fête
Entre ballade et danse
Ils me faisaient rêver
Vibrer avec ardeur
J’allais j’allais j’allais
Sans grand discoursGainsbourg
Jane Birkin
Alain Souchon
Higelin
Jacques Brel
William Sheller
(pont musical)
Des mélodies parfaites
Mes souvenirs d’enfrance
Dans le chaud et le froid
Des succès des erreurs
Et moi et moi et moi
Sur mes repères
Ma vie était en fête
Entre rock et romance
Les tubes me frôlaient
Pour apaiser mes peurs
J’aimais j’aimais j’aimais
Dans leurs lumièresRenaud
Balavoine
Nino Ferrer
Bashung
Julien Clerc
Françoise Hardy
... ... ... ... ... ... ...
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un texte à la recherche d’une musiqueLE GRAPHITAGUEUR
Je suis un graphitagueurJe crache mes tags
Mes graffitis
Dans tous les lieux publicsJe pose mes blagues
Et mes soucis
Mes envies érotiques
Je suis un graphitagueur
Je graphitague
À toute vapeur
Et sur mes mots
J’ mets d’ la couleur
Dans les waters
Des beaux quartiers
Et sur les murs
De la cité
Je graphitague
Et j’improvise
Sous les vitraux
Dans les églises
Sur les portières
Des autobus
Les sépultures
Les prospectus
Je graphitague
Toutes mes aigreurs
Dans le métro
En profondeur
Sur les barrières
Et les affiches
Sur les toitures
Des maisons d’ riches
Je suis un graphitagueur
Je crache mes tags
Mes graffitis
Dans tous les lieux publicsJe pose mes blagues
Et mes soucis
Mes envies érotiques
Je suis un graphitagueur
Je graphitague
Toute la journée
J’ fais des virgules
Des pointillés
Qui s’agglutinent
Et les injures
Les plus cracras
Sur les tentures
Je graphitagueMes idées noires
En petites bulles
Sur les trottoirs
Sur les vitrines
Les baies vitrées
Des bars tabac
Des boutiquiers
Je graphitague
Quelques sourires
En majuscules
Et je respire
Dans les latrines
L’émanation
Qui m’apport’ra
L’inspiration
Je suis un graphitagueur
Je crache mes tags
Mes graffitis
Dans tous les lieux publicsJe pose mes blagues
Et mes soucis
Mes envies érotiques
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un texte à la recherche d’une musique
LE MIROIR AUX ALOUETTES
Tout près du miroir
Aux oiseaux
J’ai cru entrevoir
Tes mirettes
Et puis oui
Et puis non
Tu as pris
Tes chansons
Pour une autre histoire …
C’est tout bête
Tout près du miroir
Des appeaux
J’ai cru deviner
Ton appel
Disant oui
Disant non
Tu as fui
Sans raison
Tu t’es fais la belle …
Alouette
Tout près du miroir
C’est idiot
J’ai cru retenir
Tes fossettes
Je dis oui
Je dis non
Mais je crie
Sous mon front
À n’en plus finir
Je regrette
( pont musical )
Tout près du miroir
Aux alouettes
J’ai perdu la tête
Tout près du miroir
Aux alouettes
J’ai perdu la tête
J’ai perdu la tête …
La tête
Bernard PICHARDIE
texte déposé
le miroir aux alouettes, c’est comme un mirage …
le miroir aux oiseaux
c’est à Martigues
http://www.web-provence.com/villes/martigues-13.htm
il y a une spécialité provençale
« Les alouettes sans tête »
3 commentaires
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